A research produced by
・ Depuis le vote du Brexit, le Royaume-Uni est passé du statut de bon élève à celui de mauvais élève en termes de performances économiques, du fait notamment de l’incertitude prolongée sur les conditions finales de la séparation avec l’Union Européenne.
・ L’amélioration de la situation des ménages et la flexibilité du marché dutravail devrait aider l’économie britannique à surperformer de nouveau et effacer le repli temporaire post-Brexit.
・ Deux principaux facteurs pourraient ralentir plus significativement que prévu la reprise au Royaume-Uni.
・ La mise en place d’une barrière douanière entre le Royaume Uni et le reste de l’Union Européenne, si aucun accord d’échange n’est négocié.
・ L’endettement des consommateurs britanniques est à un niveau plus élevé qu’en zone euro et continue de croître. Ce niveau d’endettement rend la Grande Bretagne plus vulnérable à un relèvement des taux directeurs et à une normalisation des taux de rendement obligataires.
・Cependant, au Royaume Uni, le marché immobilier locatif s’est montré résilient après le choc initial, comme le démontrent le rattrapage de la demande placée et l’absorption nette des bureaux en 2017. De plus, une reprise de la croissance des loyers est attendue malgré une légère augmentation du taux de vacance.
・Les volumes d’investissement en Grande Bretagne ont chuté de près de 40% en 2016 mais l’année 2017 a été marquée par des transactions de taille importante et par la présence d’investisseurs asiatiques, ce qui a permis un rattrapage significatif. Le taux de rendement prime britannique se maintient depuis 2016 tandis que les rendements européens ont continué à se resserrer durant les deux dernières années. Actuellement, la Grande Bretagne présente des rendements attractifs comparés à la moyenne européenne.
Source : AEW Europe
