Au sein des grands pôles urbains, la composition sociale des villes-centres et de leurs banlieues se traduit dans les revenus de leurs habitants. Si les populations à bas revenus sont très présentes dans toutes les villes-centres, les agglomérations de France métropolitaine présentent des profils différents par la façon dont les revenus y sont répartis.
En Paca, les pôles urbains de Marseille – Aix-en-Provence, Nice et Toulon appartiennent au même large groupe d’agglomérations dotées d’une ville-centre dite intermédiaire et d’une banlieue « plutôt aisée ». Au sein de la ville-centre, les faibles revenus sont très présents et les hauts revenus moins fréquents qu’au niveau national. Leur banlieue est dite aisée car les revenus les plus faibles y sont plus rares et les revenus élevés surreprésentés. Cette situation se retrouve dans de nombreuses capitales régionales, anciennes ou nouvelles, telles que Montpellier, Clermont-Ferrand, Orléans, Amiens ou Strasbourg. Le pôle urbain d’Avignon se distingue par le fait qu’il combine une ville-centre et une banlieue à faibles revenus, ainsi qu’une faible présence de populations à forts revenus. En ce sens, l’agglomération d’Avignon est plus proche structurellement de Nîmes, Perpignan ou encore de Douai-Lens que de ses voisines régionales.
Source : INSEE