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Observatoire de la Demande Exprimée en Surfaces Supérieures à 5000 m²

Une étude produite par

La demande de bureaux pour des surfaces supérieures à 5 000 m² ne faiblit pas avec près d'1,9 million de m² de recherches identifiées fin 2012, soit 30% de plus qu'il y a un an.
Une analyse des caractéristiques de cette demande de bureaux fournit un éclairage précieux et précis sur son caractère changeant et polymorphe.
L'essentiel de la progression de la demande exprimée par les entreprises est liée à une forte hausse des demandes potentielles (+50% et un volume total d'un million de m²). Pour la 1ère fois depuis que nous conduisons cette analyse, elles prennent le pas sur les demandes actives (924 000 m²).
Autre signe des temps, les délais de réalisation des projets s'allongent et les projets à concrétiser dans l'année sont passés de 600 000 m² - point culminant - fin 2010 à 364 000 m² recensés fin 2012. L'essentiel des demandes actives portent sur des projets à réaliser à plus de 2 ans
(433 000 m² de recherches identifiées), traduisant la difficulté des entreprises à anticiper leurs besoins et leurs mouvements face aux fortes incertitudes économiques.
Dans ce contexte particulier, les entreprises se polarisent sur des projets de moindre envergure, avec une majorité des demandes sur des gabarits inférieurs à 25 000 m². La rationalisation et la recherche d'économies continuent de dicter les choix de regroupements ou de transferts au travers de relocalisations alternatives hors de Paris ou de budgets revus à la baisse.
Le Croissant Ouest (983 000 m² de recherches identifiées) attire toujours autant les entreprises, tant celles installées à Paris qu'à La Défense. La captivité des entreprises parisiennes est toujours aussi forte et l'expression de leurs demandes fait encore la part belle à un maintien dans la Capitale. Toutefois, un tiers des entreprises envisage une alternative en première périphérie.
La Finance (en baisse) et l'Industrie (en hausse) trustent les 1ères places dans le palmarès des secteurs d'activité les plus demandeurs. Le secteur public achève sa mutation immobilière avec une tendance marquée sur des gabarits d'immeubles importants. Les budgets se stabilisent et les valeurs basses extrêmes ont disparu. Le secteur financier et celui du juridique-conseil affichent des budgets en repli à l'inverse du secteur public.

Source : DTZ (Groupe UGL)