Une étude produite par
La filière Numérique est assimilée aux technologies de l’information et de la communication (TIC) et regroupe les outils innovants utilisés pour la collecte, le stockage, le traitement et la diffusion des informations numériques. Citons, comme exemple, les sites internet, les applications mobiles, les logiciels, les systèmes d’information, la télécommunication, le commerce électronique, les objets connectés …
A l’image des Etats-Unis qui ont compris l’intérêt du Numérique dans les années 90, les gouvernements européens ont estimé que l’économie européenne devait accélérer l’entrée dans l’ère numérique depuis 2000 avec le sommet de Lisbonne. L’informatique, les smartphones et tous les nouveaux moyens de télécommunication facilitent une diffusion rapide de la connaissance. De nombreuses innovations transforment les entreprises et les chaînes de valeur, de la production à la diffusion de produits et prestations. De nouveaux services émergent et connaissent une croissance économique sans précédent.
L’économie numérique contribue à la croissance de richesse et d’emploi. Elle représente 3,86 % du PIB en 2014 (Source : Eurostat) soit 75 milliards d’euros en prenant en compte l’ensemble des secteurs qui s’appuie sur les TIC. Selon le rapport 2014 « Mesurer la société de l’information » de l’Union internationale des télécommunications, la France se positionne au 18e rang de l’Indice du développement des TIC parmi 166 pays en 2013 (trio de tête : Danemark, Corée du Sud et Suède). Selon le classement de «Bloomberg Top 50» de 2007, la France est à la 11ème place (le groupe financier compile sept indicateurs dont le poids des hautes technologies, l’enseignement supérieur, le volume de brevets déposés, la plus-value manufacturière, la productivité…, ce qui permet à la Corée du Sud d’être première du classement global). L’impact économique sur l’emploi est conséquent avec 685 000 emplois nationaux en 2014 (Source : Insee, Ésane).
Source : CCI Bourgogne Franche Comté
